Titre original : Eeny Meeny
Auteur: M.J. Arlidge
Traductrice: Élodie Leplat
Éditeur:10/18
Année de parution: 2019
Nombre de pages: 416
Temps de lecture moyen: 7h
Dernier opus de l’event littéraire ‘AuteurE au féminin‘, le british M.J. Arlidge nous entraîne dans une traque, de celles qui sont rares, puisque son thriller parle d’une tueuse en série et d’une cheffe des forces de l’ordre comme on les aime dans cette course contre la montre.
Résumé:
Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message : « Vous devez tuer pour vivre. » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale. Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire. Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe. Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.
Mon avis:
A force de le voir circuler sur IG, je me suis enfin décidée à lire ce thriller. J’avais hâte de découvrir un roman psychologique où le survivant était tiré au sort (enfin c’était l’opinion que je m’en faisais) , où le ‘tueur’ vivait un enfer sur terre rongé par la culpabilité. Très excitée et pleine de préfiguration, je me suis lancée dans cette enquête policière du commandant Helen Grace.
Helen Grace est l’héroïne phare de la saga policière de M.J Arlidge et ce qui frappe assez rapidement, c’est la singularité de ce personnage. Elle n’est pas mielleuse, ne vit pas dans le monde des bisounours, n’est pas gentille à foison, non, c’est une héroïne dure: envers son entourage et encore plus envers elle même. Le genre de personnage qu’on prend un malin plaisir à éplucher et cerner les zones d’ombre, une couche à la fois… très idéal donc pour une saga policière! Un air de Eve Dallas, l’héroïne phare d’une saga policière de Nora Roberts.
Face à notre protagoniste féminin fort, une antagoniste à faire lécher les babines: une tueuse en série! Rien que ça! C’est tellement rare dans les thrillers que j’ai trouvé cet arrangement génial. Sur la fiche tout concordait pour que je passe un super bon moment. Et cela a été le cas , mais qu’au bout des deux derniers tiers du roman. J’ai eu du mal à plonger dans l’histoire au début, à m’habituer au coté brute de décoffrage de notre héroïne, au rythme de l’enquête…
Et cent cinquante pages plus tard, je ne lâchais plus le roman. Je me suis acclimatée au ton du récit, des actions, et surtout aux personnages. J’ai alors complètement plongé dans l’histoire et n’ai arrêté la lecture qu’à la toute fin. Ce n’est pas la course poursuite à laquelle je suis habituée dans les séries américaines, mais le rythme de l’enquête est assez réaliste et on a définitivement envie de savoir ce qui se passera par la suite. L’histoire est prenante et on découvre avec surprise des indices pour cerner la tueuse, sa personnalité et surtout son histoire. La révélation de fin est juste épique 🙂
En bref
Ne serait ce que pour le fait qu’on ait affaire à une tueuse en série (et bien sur pour l’histoire assez bien tournée): à lire!
Note (15/20)
L’aviez vous déjà lu? Si oui, qu’en aviez vous pensé?
Funny fact, je pensais que l’auteur était une femme à cause des initiales , vous est il déja arrivé de vous tromper de sexe en vous basant sur les noms d’auteurs?
Didi's Library 
3 réflexions sur “[Spécial AuteurE]: Am Stram Gram • M. J. Arlidge”