Bilan lecture Juillet 2022

Juillet a été un excellent mois de lecture. J’ai explosé mon record de lecture par mois et j’ai même eu un super méga ultra coup de coeur pour le livre de Octavia E. Butler.

La peste écarlate suivi de Le masque de la mort rouge, L’univers expliqué aux gens pressés, Le balcon de la découverte, Le septième jour, Le soleil et ses fleurs, La parabole du semeur, La dame de pique, Simone de Beauvais: mémoires d’une vieille fille dérangée ou encore Ces âmes chagrines sont des livres dont je vais parler dans ce bilan de Juillet.

Et c’est parti pour le wrap up du mois:

Vous saurez deviner qui s’est inspiré de l’autre?

Dans ce petit recueil, on nous présente deux histoires et deux auteurs particulièrement interessants. Pour écrire La peste écarlate Jack London s’est inspiré de la nouvelle fantastique de Edgar Allan Poe Le masque de la mort rouge et étonnament si on ne me l’avait pas dit, je ne l’aurais pas soupçonné! Les deux histoires parlent de peste et c’est tout! Le sujet est pris comme une entité fantasque chez Poe, alors que chez London il est ancré dans une réalité bien humaine et il a fait de serieux ravages à son époque. Histoires bien excutées par des auteurs de génie, on aime!


On sent la passion dans les mots de Neil deGrasse Tyson

Quand je n’ai pas les yeux rivés sur un écran, scotché à une ligne de mots pour ne pas perdre le fil d’une phrase, eh ben j’ai les yeux levés au ciel et je me demande bien ce qu’il y a eu, ce qui est et ce qui sera dans cet immensité qu’est l’univers. Et ce que je peux vous dire sur ce livre, c’est qu’il vous donne une idée générale des corps célestes, des energies, des théories sur forces qu’on n’a pas encore compris, des découvertes des astrophysiciens et tout ca donne soif. On a envie d’en apprendre tellement plus!


Des conseils qui vous décrochent un sourire

Je n’avais personnellement pas lu le premier livre témoignage/développement personnel de cette autrice. Mais assurément ce livre qui s’inscrit dans la continuité de l’esprit du premier m’a beaucoup fait sourire. En se basant sur ses expériences personnelles, Leïla Couriol retient des leçons de vie et les partage avec joie avec nous. La reconnaissance, l’éloge, le respect, l’amour, la vie…sont des sujets qu’elle aborde en plus des retombées du succès de son premier livre sur sa vie. Le travail à faire sur soi est continuel…


Etre très touchant même dans le gore

C’est la seconde fois que je lis un livre de Yu Hua et j’avoue que c’est un auteur qui me trouble. Le monde qu’il dépeint en général peut soit sembler normal jusqu’à ce que quelque chose de très étrange se passe ou soit être étrange dès le début avec des bribes de normalités qui sont étranges. Troublée, j’ai été par cette histoire étrange, gore et en même temps pleine de tendresse. Nous allons suivre un homme déboussolé qui peu à peu réalise qu’il est mort et qu’il doit completer certains rituels dans le monde entre deux. Ce faisant il va nous défiler le film de sa vie et sa relation plein d’amour et d’affection avec son père. Très très touchante cette histoire mais aussi un peu bizarre. Je crois que j’aime!


Une instapoète dans l’ère du temps

Sans lire le premier recueil, j’ai plongé dans ce deuxième recueil de poèmes de Rupi Kaur. J’ai eu en le lisant une sensation de sweet and sour, d’émotions brutes exprimées de manière simples et efficaces et je me suis que j’avais hâte de voir ce que deviendra Rupi Kaur. Le soleil et ses fleurs ce sont des textes courts en prose, des logs d’un journal intime, des dessins fins et surtout cette phrase de la mère de l’auteure que j’ai adoré : « Voici la recette de la vie, pense aux fleurs que tu plantes dans le jardin, année après année, elles t’apprendront que nous devons aussi nous faner, tomber, nous enraciner, nous épanouir pour fleurir.« 


Gros coup de cœur!

Dans un futur post-apocalyptique où règne la misère et la barbarie, une jeune fille résolue à survivre va mener un groupe de volontaires vers un possible El Dorado. Et ce livre est vraiment un gros coup de coeur pour moi, mon pemier de l’année. Et ce n’est pas pour rien! Une héroine noire bad ass et réfléchie, un parcours où nos protagonistes sont en mode survie, le double sens de la parabole du semeur, les petits moments de lumière dans les ténèbres…C’est vraiment bien dosé et l’histoire vous emporte loin dans un monde qui pourrait ressembler un jour au notre si tout dégénère. Cela reste toutefois un livre violent parce que barbaries, agressions sexuelles, tortures…donc attention si vous êtes sensibles à cela. Pour ma part je pense avoir dégotée une nouvelle autrice chouchou en SF.


Ce démon du jeu…

Ma première lecture d’un auteur russe et je commence avec La dame de pique de Pouchkine alors que Anna Karénine de Tolstoï dort dans ma bibliothèque depuis un moment. J’avoue que quand j’ai mis les deux livres côte à côte, il y a pas eu photo. 928 pages contre 64 pages: j’ai choisi le livre le plus court. Et fait étonnant, moi qui n’aime pas trop les histoires de jeux, j’ai vraiment apprécié ma lecture de La dame de pique. C’est que l’histoire est quand même particulière: un jeune gentleman qui aime bien le jeu de cartes mais qui n’y joue jamais de peur de perdre sa petite fortune, apprend que la veille comtesse détiendrait la combinaison gagnante au jeu. Il échafaude donc un plan pour se rapprocher de la vieille dame et lui soutirer son secret. Bref vous vous en doutez bien, à malin, malin et demi! J’ai particulièrement aimé le piquant que ramenait l’élément fantasque.


Associations d’idées à la Simone!

Une sexagénaire vive et pétillante à la retraite, par ennui et surtout coincée chez elle à cause du confinement décide d’écrire ses mémoires et de nous faire traverser les soixante ans de sa vie. Se faisant, elle va nous parler de dynamiques familiales, de violences conjugales, d’agressions sexuelles, de dépressions et tous les autres moments qui ont fait sa vie jusque là. Et comment dire, malgré les sujets un peu durs, Simone est vraiment drôle! J’aimerais avoir une tante qui soit aussi fun et qui prenne aussi bien la vie en couleurs pastels. Malgré les cartes pas sympas que Simone a reçu à certaines étapes de sa vie, elle a fait front et a su toujours choisir ce qui était bon pour elle. Elle est restée vraie tout le long et quand elle nous dit que la solitude lui pèse, on comprend et on lui souhaite le meilleur pour celui qu’elle recontrera.


V (for Vendetta) contre sa mère

Ah ça! Pour sûr il n’a pas porté sa mère dans son coeur des années durant! Notre protagoniste principal est un jeune homme qui a grandi la rancoeur dans le coeur. Il a toujours pensé que sa mère l’avait abandonné et qu’elle lui avait préféré son amant. Et chaque occasion est pour lui un moyen de revanche. Il a à coeur de voir celle ci dans le désespoir. Et la mère dans tout ça? Elle ne réagit pas. Elle se laisse faire. Elle veut expier ses péchés et donc subit tout sans la moindre resistance. Elle pense que son petit prince l’aimera à nouveau, ne pense qu’à lui et néglige son autre fils qui portant lui la vénère. C’est un livre qui selon moi parle d’actes manqués, de non dits et de leurs conséquences. Dans un pays de fiction qui ressemble étrangement aux anciennes colonies en Afrique, Léonora Miano tisse une toile familiale pleine de regrets, de tristesse et si tragiquement humaine.


Et puis la partie où je vous raconte (et détaille) tout ça en vidéo:


N’hésitez surtout pas si vous avez des questions, des suggestions, des remarques…La section commentaire est disponible juste en dessous 🙂

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