Deux personnes qui se tiennent la main , qui se regardent dans le blanc des yeux , qui s’embrassent – immanquablement sur la « voie » de gauche d’un escalator – , qui ne se quittent plus… Mais qui a dit que ce n’était que des strass? De la trempe des Fitzgerald, Dorothy Parker nous raconte le temps de 16 histoires ce que peut être la vie à deux.

Résumé:

Qu’il s’agisse de cette amoureuse, tremblante à côté d’un téléphone qui ne sonnera pas ou de cette ex-reine de beauté qui cherche à prolonger ses illusions par un whisky sans glace, chacun des personnages de ce recueil de nouvelles devient attachant parce qu’il nous ressemble.

Mon avis:

Dorothy Parker est une scénariste de légende à Hollywood et est très réputée pour son cynisme dans ses œuvres littéraires. La sortie de ce recueil de nouvelles ne m’est parvenue que bien plus tard et ce que j’ai bien fait de le lire! Les 16 nouvelles sont d’un piquant! Je pense avoir été comblée au delà de mes espérances…

Chacune des nouvelles dépeint une réalité bien triste des relations à deux , parfois au delà de ce que nous pouvions imaginer. Il y a du rythme dans les nouvelles et elles s’enchainent sans difficulté malgré les sujets très variés abordés. Tout le long, au JE ou IL/ELLE, on retrouve le cynisme sous-jacent, la plume acérée de l’auteure et les tourments des personnages des ses histoires.

Les protagonistes féminines sont de vrais caricatures. On est dans l’exagération de ce que pouvait être les femmes dans les années 50 aux États Unis. Toutes les émotions et sentiments petits leur sont attribués. Hypocrites, colériques, jalouses, obsessives, amoureuses , vénales, cruches… rien ne leur est épargné. J’ai eu par moments l’impression d’assister à une auto flagellation, Mrs Parker aurait elle pu se reconnaitre dans certains traits de caractère comme cela a été mon cas?

En bref

J’ai adoré ce recueil de nouvelles, j’ai quasiment aimé toutes les histoires et je vous le recommande chaudement: un must read!

Note (16/20)